Il y a 2 types de kystes ovariens : les kystes fonctionnels et les kystes organiques.
Les kystes fonctionnels
Les kystes fonctionnels, comme leur nom l’indique, font partie du fonctionnement des ovaires des femmes non ménopausées.
2 mécanismes les expliquent :
- Pendant la phase folliculaire, le follicule dominant grossit trop et forme une poche de liquide. C’est ce qu’on appelle un kyste folliculaire
- L’autre mécanisme c’est le kyste ovarien lutéal. Après l’ovulation, le corps jaune prend la place du follicule dominant. Ce corps jaune peut grossir et former un kyste
On reconnaît ces kystes fonctionnels car ils sont tous noirs et bien limités en échographie. On dit qu’ils n’ont aucun caractère suspect.
Dans la majorité des cas, ils disparaissent naturellement après 3 cycles. Il n’y a donc aucune raison de prescrire une pilule pour les faire disparaître et encore moins de les opérer.
A lire aussi : Fibromes, c’est pas la taille qui compte
Les kystes organiques
L’autre grande famille de kystes ovariens ce sont les kystes organiques.
Dans ce cas-là, l’ovaire fabrique un tissu anormal qui n’a rien à voir avec le cycle. Les kystes organiques sont le plus souvent bénins.
Les kystes :
- endométriosiques,
- dermoïdes,
- séreux
- mucineux
font partie de cette famille. Ces kystes-là, ils ne disparaissent pas naturellement, contrairement aux kystes fonctionnels.
Ils vont grossir lentement et peuvent provoquer des douleurs. Surtout si l’ovaire se tord à cause du poids du kyste. C’est ce qu’on appelle une torsion ovarienne. C’est très douloureux et dangereux pour l’ovaire qui risque de se nécroser.
L’autre problème des kystes organiques c’est de connaître leur nature exacte.
Le cancer de l’ovaire est une maladie rare mais très grave. Même si l’échographie et l’IRM donne une idée, on ne peut être sûr que le kyste est bénin que lorsqu’on l’a retiré et analysé.
Voilà pourquoi on opère les kystes organiques et pas les kystes fonctionnels de l’ovaire.
A lire aussi : Qu’est-ce que la coelioscopie?
0 commentaires