Méthodes d’observation du cycle, préservatifs, stérilet au cuivre, stérilet hormonal, pilule, anneau contraceptif, patch, implant, ligature des trompes, vasectomie… Les méthodes de contraception sont une véritable jungle. Et, malheureusement, la contraception idéale n’existe pas, chacune a ses avantages et ses inconvénients.
Pour choisir sa contraception, il faut se poser 3 questions :
L’efficacité contraceptive
L’efficacité dans le choix d’une contraception, reste la priorité. Le but est d’éviter les grossesses non désirées.
La pilule, par exemple, ne fonctionne pas en cas d’oubli. Les méthodes d’observation du cycle pour les femmes qui ont des cycles très irréguliers ne sont pas forcément une bonne solution.
Le risque
La deuxième question à se poser lorsqu’on choisit sa contraception, c’est le risque.
La contraception c’est déjà une contrainte, et très majoritairement pour la femme, pas question de prendre en plus un risque.
On ne peut pas prescrire de pilule œstroprogestative à une femme qui fume plus de 10 cigarettes par jour par exemple. Ni mettre un stérilet en cas de risque d’infection. C’est trop dangereux.
La tolérance
La troisième question est celle de la tolérance.
Est-ce que je vais bien supporter ce moyen de contraception? Est ce qu’il me convient?
C’est la question la plus difficile parce qu’il n’y a aucun moyen de prévoir.
On essaie, bien sûr, de choisir en fonction des caractéristiques des règles, abondantes ou non, douloureuses ou non, en fonction d’éventuels problèmes de peau comme l’acné.
Mais, le plus souvent, on a la réponse à cette question après 3 mois d’essai, le temps que le corps s’habitue.
Le coût et le côté réversible ou non sont aussi importants à prendre en compte.
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